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Sentiers pédestres
Église Saint-Firmin
Crédit photo: Julie Savard
Lieu de culte du village depuis sa construction en 1908, elle est la deuxième église de l’histoire de la Municipalité et ainsi que le troisième lieu de culte présent sur notre territoire.
En 1908, le noyau religieux se déplace de la Pointe-aux-Alouettes au centre du village actuel suite à la construction du deuxième moulin Price. L’église Saint-Firmin et son presbytère sont alors érigés près du quai pour accommoder les employés du moulin. La bénédiction solennelle du nouveau cimetière (celui actuel) eu lieu le 9 octobre 1927 et celle de l’église suite à sa construction en août 1909 (Perron, 1985).
Une cure de jeunesse est entreprise à la fin des années 1950 et au début de la décennie suivante. C’est l’architecte québécois Charles Michaud qui s’occupa de cette cure de rajeunissement et les rénovations durèrent jusqu’en avril 1963.
Selon l’abbé Robert Simard (2005), auteur du livre « Baie-Sainte-Catherine en Charlevoix – 400 ans d’histoire », tout fut fait à l’intérieur pour rappeler les origines, le milieu et les gagne-pains de la population. Que ce soient l’auteur principal en bois de grève, les nombreuses frises ou les fonts baptismaux, les références à la forêt et à la mer et l’eau sont omniprésents dans toute l’architecture de cette église.
Derrière la construction, on peut aussi retrouver le cimetière paroissial qui est utilisé depuis le déplacement du religieux au centre actuel de la municipalité, soit en 1908.
La Pointe-aux-Alouettes est un ensemble comprenant une chapelle construite en 1875, deux maisons maintenant reliées par un passage couvert et une maison isolée, toutes trois bâties à la fin du XIXe siècle, ainsi que trois dépendances. Tous les bâtiments sont en bois. Un cimetière, aménagé avant 1865, deux monuments religieux et un kiosque commémoratif élevé en 1914 complètent l'ensemble. La Pointe-aux-Alouettes est située au confluent du fleuve Saint-Laurent et de la rivière Saguenay, dans la municipalité de Baie-Sainte-Catherine.
Ce bien est cité site patrimonial. La protection s'applique aux terrains, aux monuments, au kiosque ainsi qu'à l'enveloppe extérieure des bâtiments.
Valeur patrimoniale
La Pointe-aux-Alouettes présente un intérêt patrimonial pour sa valeur historique. Le site rappelle l'une des premières alliances conclues entre les Amérindiens et les Français. L'endroit est fréquenté depuis plusieurs siècles par les Amérindiens. En 1603, Samuel de Champlain (vers 1570-1635) effectue son premier voyage en Amérique du Nord dans une expédition dirigée par François Gravé Du Pont (vers 1554-après 1629), navigateur et marchand. Le 24 mai, la flotte est ancrée à Tadoussac.
Le 27 mai, Gravé Du Pont et Champlain traversent l'embouchure de la rivière Saguenay et descendent à la pointe aux Alouettes, où ils sont reçus par le chef montagnais Anadabijou et une centaine de guerriers. Une alliance est conclue entre les Français et les trois nations algonquiennes présentes. Ces dernières consentent à ce que les Français s'établissent sur leur territoire, à condition qu'ils prennent position contre les Iroquois.
Le kiosque commémoratif bâti en 1914 sur le site rappelle cette alliance ayant favorisé le peuplement de la Nouvelle-France de même que le commerce entre les Amérindiens et les Français. Par ailleurs, la Pointe-aux-Alouettes rappelle une autre période importante du développement de Baie-Sainte-Catherine. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, le lieu est fréquenté par des pêcheurs ainsi que par des chasseurs de loups-marins et de bélugas. Ce n'est toutefois qu'au cours de la première moitié du XIXe siècle que des habitants s'y établissent de façon permanente.
Vers 1840, William Price (1789-1867) fait construire un moulin à scier près de la rivière aux Canards. Des colons forment alors les hameaux de Pointe-aux-Alouettes et de Pointe-aux-Bouleaux. Un cimetière est aménagé sur la Pointe-aux-Alouettes et une première sépulture y est faite en 1865. Une chapelle est construite à proximité en 1875 et des résidences sont bâties dans le dernier quart du XIXe siècle. En 1908, le site de la Pointe-aux-Alouettes est acquis par le Séminaire de Chicoutimi, qui en fait un lieu de séjour pour les prêtres et les religieux du diocèse.
La Pointe-aux-Alouettes rappelle donc le développement de ce secteur de Baie-Sainte-Catherine dans la seconde moitié du XIXe siècle et son utilisation comme lieu de séjour pour des religieux depuis le début du XXe siècle.
La Pointe-aux-Alouettes présente aussi un intérêt patrimonial pour sa valeur architecturale. Les bâtiments témoignent des formes en vogue dans l'architecture rurale durant la seconde moitié du XIXe siècle. La chapelle est représentative des petits lieux de culte construits à cette époque par ses dimensions modestes, son plan rectangulaire simple et sa façade de facture sobre, surmontée d'un petit clocher posé sur l'avant du faîte. Son parement en planches à clins et sa couverture en bardeaux de bois rappellent la popularité de ces matériaux à la fin du XIXe siècle.
Par ailleurs, les résidences sont toutes rattachées à un type architectural répandu dans la seconde moitié du XIXe siècle, soit la maison mansardée. Ce type d'habitation vernaculaire découle du style Second Empire. Son principal trait distinctif est l'utilisation d'un toit mansardé qui offre l'avantage d'une plus grande surface habitable à l'étage supérieur.
Les résidences de la Pointe-aux-Alouettes présentent d'autres caractéristiques répandues dans l'architecture domestique de cette époque, notamment les galeries couvertes en façade et la disposition symétrique des ouvertures. Les dépendances, quant à elles, sont représentatives des bâtiments paradomestiques du tournant du XXe siècle par leur plan simple, leur toit à deux versants droits et leur parement en planches verticales.
La Pointe-aux-Alouettes
La Chapelle Notre-Dame-de l'Espace
Initiative d’un frère qui fut un survivant des camps de la Deuxième Guerre mondiale (1939-1945), soit le frère Laurent Cosgrove. Membre de l’Ordre Hospitalier de Saint-Jean-de-Dieu, il avait le vœu, s’il sortait vivant des camps de faire honorer Notre-Dame sous ce nouveau nom que lui avait inspiré la vision des avions de guerre qui semaient la désolation et la mort.
Une visite à la montagne de la Pointe-Noire l’a convaincu que ce serait sur cette montagne qu’il construirait le lieu de culte de la madone. La confection de la statue la représentant fut confié à Médard Bourgault. Terminée en 1955, elle est l’œuvre originale du sculpteur, mais aussi du frère Laurent Cosgrove qui l’a imaginée.
Semblant flotter dans l’espace à cause de la position de ses bras, elle est debout sur un globe terrestre. La fusée aérienne et le Spoutnik russe y sont représentés de chaque côté du globe, symbolisant la navigation aérienne et spatiale et faisant trouver tout son sens au vocale utilisé…Notre-Dame-de-l’Espace! La statue originale se trouve dans le siège montréalais de la communauté de l’Ordre Hospitalier de Saint-Jean-de-Dieu et c’est une copie en marbre qui a été placée sur la montagne en mai 1962.
En septembre 2013, une chapelle fut construite pour y accueillir une statue restaurée par l’artiste Martin Brisson. Elle accueille depuis ce jour tous les pèlerins osant affronter « sa montée de la foi ».
Source : SIMARD, Robert (2005). « Baie-Sainte-Catherine en Charlevoix – 400 ans d’histoire », Édition de la Société d’histoire de Charlevoix, La Malbaie, 240 p. Disponible à la bibliothèque locale.
À moins d’un kilomètre du traversier Tadoussac–Baie-Sainte-Catherine, faites un arrêt à la Pointe-Noire. Profitez d’un des meilleurs points de vue sur le fjord du Saguenay. Voyez les bélugas, ces baleines blanches, dans leur habitat naturel. Parcourez ce lieu autrefois habité par les familles du gardien de phare et de son assistant. Visitez l’exposition et échangez avec les guides-interprètes. C’est un lieu idéal pour faire un pique-nique avec vue sur la mer. Vous vivrez des moments inoubliables. Les enfants s’amusent en jouant aux explorateurs, demandez le carnet à l’accueil de Pointe-Noire.
Pointe-Noire se situe à la rencontre des eaux de l'estuaire du Saint-Laurent et du fjord du Saguenay, en un mot à la "confluence" du parc marin. L'endroit se distingue par ses phénomènes océanographiques influencés par le rythme des marées. Zone de clapotis et formation du panache ne seront plus un mystère pour vous à la suite de votre visite de l'exposition de Pointe-Noire.
Le site offre un panorama exceptionnel pour observer les oiseaux et mammifères marins qui sillonnent la zone. Une promenade le long du sentier panoramique et une pause au belvédère muni de télescopes vous permettront d'admirer ce paysage grandiose et d'identifier la faune marine et ailée du secteur. Une équipe de guides-interprètes vous propose un éventail d'activités d'interprétation afin de vous faire découvrir et apprécier davantage ce patrimoine naturel et culturel. Sur le site, des feux d'alignement et un criard à brume tiennent encore lieu de vigie à l'embouchure du Saguenay.
Services
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Activités d'interprétation
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Exposition
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Interprétation du paysage et de la faune
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Observation des baleines
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Sentier panoramique (accès universel)
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Belvédère avec télescopes
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Boutique
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Tables de pique-nique
Informations : Centre d'observation des mammifères marins Pointe-Noire
En saison (418) 237-4383
Hors saison (418) 235-4703
Centre d'observation des mammifères marins Pointe-Noire est géré par Parcs Canada, en collaboration avec le Groupe de recherche et d'éducation sur les mammifères marins (GREMM).
Les plages de Charlevoix n’ont rien à envier aux plages du Sud!
En bordure du fleuve Saint-Laurent, la Municipalité de Baie-Sainte-Catherine compte une des plus belles plages publiques charlevoisiennes et même québécoises de sable fin. Pour les plus courageux, il est toujours possible de se baigner et, pour les autres, de pratiquer des activités de plein air tels que le kayak, le pédalo, la marche, le ballon de plage, l’équitation, etc.
Longue de plusieurs kilomètres, elle s’étend de la Pointe-Aux-Alouettes jusqu’au ruisseau Catherine. Facilement accessible en plusieurs endroits, elle permet à tous ses utilisateurs d’avoir une vue imprenable sur la baie du village, sur l’embouchure du Fjord du Saguenay et de sa faune et ainsi que sur notre magnifique fleuve.
Soumises aux aléas des marées, elle se redessine à toutes les 6 heures. De ce fait, elle demeure donc l’endroit idéal, et constamment renouvelé, pour soit passer un moment en amoureux sous les étoiles, soit en famille avec un pique-nique lors d’une belle journée ensoleillée ou tout simplement en mode zen-méditation sur un des nombreux gros rochers mis naturellement à la disposition de tous les « méditeux » de ce monde.
Venez donc vous couvrir les pieds avec son sable fin et chaud !
*** PLAGE SANS SURVEILLANCE ***